Elle redoutait ces trépidations de l'espace parcouru à trop s'épancher dans des sphères suspendues lorsque la lumière sommeille.
Elle fixait les codes, transformant les volumes et les surfaces en signes, le temps passait par ses battements automatiques de coeur et il lui semblait bouillonner de vie et conserver en elle ces choses, ces tremblements de soleil jusqu'à lui faire affleurer l'obscurité, franchir ces impénétrables barrières de ténèbres à la rencontre d' ombres potentielles qui flottaient sans cesse.
Elle reliait les rivages terre de sienne , explorait les blancs plumes de nuages volatiles, s'enroulait dans le cyan et le gris pour puiser la lumière, alliant la matière illusion et les perspectives qui avancent et reculent réciproquement d'autant d' oscillations entre le passé et le présent.
Le bleu d'un océan retiré se dégradait en course lancinante comme une respiration saccadée dans ces espaces réfléchis où se mêlaient les ocres précipités en lignes d' invitation à une durée tranquille. Puis subitement fuyait en un balayage d'ondes matières .
Elle déambulait dans cette écriture picturale posait l'audace d'une ombre monochrome comme un défi, ou plutôt comme une réponse à l’horizon retourné.
Que sont devenus ses petits cailloux blancs cachés secrétement dans des poches d'espace temps de mon enfance ... à suivre