"Il me plait bien l'idée de Télésoupirer dans l'#ombres d'un #vasescommuniquant"
Se retourner, rassurante présence,
Ajuster quelques pages volantes-volées à l' imprimante, bille en tête,
Laisser l'esprit traverser la main plus formée à agir en touches nuancées par la douceur du pinceau ou la dureté d'une brosse sur la surface de lin,
L'idée en soi se concrétisait prenait corps se calibrait se diluait en encre.
Elle se contrastait suivant les courbes de rondeurs aplaties, en une multitude de petits points attractifs d'un noir rayonnant. Usait de caractères audacieux, de signes jouant sur la surface de leurs empreintes posées, Elle en respectait l'espace et se confondait en mots sur des lignes invisibles sacrifiées parfois au profit d'une régularité de formes décoratives.
Pour plus d'aisance en l'expression elle choisissait la rigidité d'une couverture A4 d'Humanoïdes Associés qui traversant l'opacité par trois paires d'yeux charbonnés sortis du 'sommeil du monstre' d'Enki Billal avaleraient sans doute le surplus de ses débordements en complices obscurs.
Prenant soin de ne pas éveiller leur soupçons ayant à son actif déjà suffisamment chercher l'embrouille en se désintéressant de la poésie de ce peuple 'Vogons' irritables.
Elle remis à plus tard son départ pour Le dernier restaurant avant la fin du monde.'
Elle s'affirmait d''une voix intérieure que Deleuze, aussi pouvait attendre et se moquait secrètement des critiques éventuelles d'un Barthes et de son écriture blanche.
Elle ressentait ce besoin de Télésoupirer vers une lueur diffuse.
Donner tout pouvoir à son étendue d'âme, s'accorder en quelques caractères, sans ponctuation ni signe particulier une clé d existence nouvelle. (Restant, toutefois, à une distance d'ombre affective effective :-) . En apparence, elle donnait sa confiance.
Fouillant l'espace mémoire qui traditionnellement l'aurait placée anonymement en marge sur la toile de scènes importantes elle s'inscrivait dans ce tableau en repli de 140 caractères.
Elle apparaissait, disparaissait, chinoisait bavarde dans un rectangle étroit, consciente de ses limites et frustrée de ne pouvoir s'étendre.
Elle répondait de ci et là par ricochet, rapportant les reflets plus ou moins lumineux de quelques autres sensibles dont elle avait fait la connaissance en clair obscur ces derniers jours.
Au théâtredesombres elle se prit à jouer,
portes ouvertes,
à trouver les billets
Il suffisait d''un clic lien pour accéder et choisir l'hébergement particulier d'une image vraisemblable.
Poursuivie dans chaque mouvement par une griffe amie.
qui de toute évidence conseillait un auteur
(attirée sans doute par une réflexion entendue) : "homme moderne joue plus facilement avec sa souris qu''àvec sa langue...)
Elle découvrait l'auteur @arf,
Fut il ou Versa il .... il renversait les rôles, fractionnait l'action, libérant les zones d'#ombres informelles avec une volonté de matérialiser l'immatériel de quelques rayonnements partagés, imageant leurs humeurs et de leurs expressions .
Il fixait sur la toile nos représentations fugitives , les mettait en scène, saisies au vif elles s'animaient au diapason des mots. Tel un marionnettiste entremêlant nos fils de tweettsoi imaginaires.
Le rythme était donné au choeur du thêatredes#ombres, les rôles distribués. Un éclair de spotflux lui traversait l'esprit elle reconnaissait l'affiche :
sombrehérolocall@ambikoalakemu dont le vent de l'inspire avait préalablement arraché le couvre chef et rematérialisé en fond de bibliothèquesaouledecerisier@_ibutterlin_philolémurienne aux parfum sensibles et technicienne du cbookmarksouslarbre@lusoncle (billet d'absence... )sousl'emprisedusoupirail@mro7i (rires)Narguant, bravant la pâleur de cette première page de blog il lui fallait trouver la réplique une sorte de contrepoint éclairant l'estompe incertaine.
elle poursuivait, poussait sur la toile ce curseur témoin qui clignotait arbitraire au rythme chaotique de ses pensées.
Etait- ce d'avoir trop bu aux #vasescommniquants enivrée par les mots.
Libérée elle s'envolait ..... par le soupirail en s'estompant.