@Percevoir l’Ouvert pour arpenter son Ciel

mercredi 18 novembre 2009

ouverture entre l'ocre et le bleu







D'un nouvel horizon qui de gris se déleste,


Elle empruntait un vaisseau mémoire aux accents veines d'azur pour trouver la légèreté de la plume d'oie et envisager l'un après l'autre les effets plastiques.


Le paradoxe de l'inverse du vide l'envahissait.


le blanc strident et profond s'appropriait la lumière puis s'engouffrait pour fondre sur la toile en un geste d'évasion attestant le ciel et fuir la rigueur rectiligne d'une banquise déchiquetée en blocs confondus, en surfaces et tons contradictoires perspectives, couleurs pures, délavées.

à lire comme une série de volumes désaccordés en matières.




jeudi 12 novembre 2009

Matière de nuit.




Projetée dans la nuit.

En matière concassée, le ciel s'invente les bleus.

Elle cherchait à entrer dans les ressources infinies de l'épaisseur des choses et se déclinait en vagues rêvées du temps, empreintes de ces journées d'hiver où l'océan mastic semblait s'évanouir à la surface du monde.

Unir les textures pourpres fondus et glacis,
lisser les ocres fauves,
les fossiliser,
les saisir dans un élan vital,
s'accrocher aux méandres de la nuit.

Faire murmurer simplement ces apparitions colorées qui couvent sourdement et surgissent de couches enfouies pour graver dans ce champ pictural une trace immanente.

Loin de ces rivages imaginés une lueur s'accroche à la rugosité d'une forme hasardeuse poudre broyée, encres mêlées.

A ces hôtes linéaires le calme et l'espace ainsi créés s'étendent et s'entendent comme , filets d'or,

Ailleurs,

Calmement dans sa mémoire éteinte des poudres terreuses explosaient en poussière.

lundi 2 novembre 2009

ennui


Elle en était là.

Ballotée entre des recherches qui ne demandent qu’à être poursuivies, des idées qui peuvent être mises en œuvre tout de suite et un calendrier de pas vers quelques migrations lointaines.

Ses pas ne cessaient de revenir
.

Elle s'emparait du paysage de ses pensées.

Associait ce sentiment à un carré émaillé d'émeraude pailleté de gneiss matière vivante, reflets changeants.

Juxtaposait l'horizon partagé de ses ombres voisines dégradées d'oxydes dorées à la feuille.

En accentuait les sons par des lignes en saillies qui
stabilisaient le vide comme des mots d'absences à l'ennui en révolte dans ces ruelles de toiles à l'état matière.

Tout se dissout, tout se détruit
: voyage abstrait

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