@Percevoir l’Ouvert pour arpenter son Ciel

jeudi 12 novembre 2009

Matière de nuit.




Projetée dans la nuit.

En matière concassée, le ciel s'invente les bleus.

Elle cherchait à entrer dans les ressources infinies de l'épaisseur des choses et se déclinait en vagues rêvées du temps, empreintes de ces journées d'hiver où l'océan mastic semblait s'évanouir à la surface du monde.

Unir les textures pourpres fondus et glacis,
lisser les ocres fauves,
les fossiliser,
les saisir dans un élan vital,
s'accrocher aux méandres de la nuit.

Faire murmurer simplement ces apparitions colorées qui couvent sourdement et surgissent de couches enfouies pour graver dans ce champ pictural une trace immanente.

Loin de ces rivages imaginés une lueur s'accroche à la rugosité d'une forme hasardeuse poudre broyée, encres mêlées.

A ces hôtes linéaires le calme et l'espace ainsi créés s'étendent et s'entendent comme , filets d'or,

Ailleurs,

Calmement dans sa mémoire éteinte des poudres terreuses explosaient en poussière.

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